
Maître de chai au château d'Yquem
Diplômée en oenologie, Sandrine Garbay, 38 ans, a créé la surprise et l'admiration en 1998 en prenant la place de maître de chai -métier longtemps réservé aux hommes- au château d'Yquem, premier cru supérieur de Sauternes et roi des vins blancs liquoreux.
Si la profession d'oenologue se féminise rapidement depuis une dizaine d'années, explique-t-elle, et si une douzaine de femmes sont actuellement maîtres de chai dans le Bordelais, Sandrine Garbay est encore la seule à être aux commandes d'un premier grand cru classé.
Son doctorat en oenologie, décroché en 1994 après une thèse sur la "fermentation malolactique", l'amenait plutôt à se lancer dans une carrière de chercheur ou de consultant, mais son désir de "revenir sur le terrain et de faire du vin" était plus fort, explique-t-elle aujourd'hui.
Engagée comme oenologue, elle est formée pendant trois ans par l'ancien maître de chai, qu'elle remplace après 45 ans au service du château d'Yquem.
Convaincue que "les femmes peuvent apporter beaucoup à la profession", Sandrine Garbay se refuse à toute revendication féministe: "Ce n'est pas mon truc. Je crois que les choses se feront en douceur", explique celle qui préfère "la reconnaissance par le travail".
Si le vocabulaire oenologique fait souvent référence au corps de la femme, quand on qualifie un vin de rond, souple ou voluptueux, ou au contraire à l'univers masculin à propos d'un vin plus tannique ou corsé, Sandrine Garbay refuse en revanche l'idée de vins faits pour les femmes et d'autres pour les hommes.
Arrivée dans un château où la tradition est le maître mot et l'atmosphère des chais quasi-religieuse, la jeune femme espère encore améliorer "la pureté" du produit, "mais tout en respectant le terroir", insiste-t-elle.
Agacée par l'attitude des stars masculines de l'oenologie, promptes à se mettre en avant, Sandrine Garbay est prête à endosser le rôle de modèle pour la jeune génération de femmes oenologues.
Source : AFP
http://www.yquem.fr/
Diplômée en oenologie, Sandrine Garbay, 38 ans, a créé la surprise et l'admiration en 1998 en prenant la place de maître de chai -métier longtemps réservé aux hommes- au château d'Yquem, premier cru supérieur de Sauternes et roi des vins blancs liquoreux.
Si la profession d'oenologue se féminise rapidement depuis une dizaine d'années, explique-t-elle, et si une douzaine de femmes sont actuellement maîtres de chai dans le Bordelais, Sandrine Garbay est encore la seule à être aux commandes d'un premier grand cru classé.
Son doctorat en oenologie, décroché en 1994 après une thèse sur la "fermentation malolactique", l'amenait plutôt à se lancer dans une carrière de chercheur ou de consultant, mais son désir de "revenir sur le terrain et de faire du vin" était plus fort, explique-t-elle aujourd'hui.
Engagée comme oenologue, elle est formée pendant trois ans par l'ancien maître de chai, qu'elle remplace après 45 ans au service du château d'Yquem.
Convaincue que "les femmes peuvent apporter beaucoup à la profession", Sandrine Garbay se refuse à toute revendication féministe: "Ce n'est pas mon truc. Je crois que les choses se feront en douceur", explique celle qui préfère "la reconnaissance par le travail".
Si le vocabulaire oenologique fait souvent référence au corps de la femme, quand on qualifie un vin de rond, souple ou voluptueux, ou au contraire à l'univers masculin à propos d'un vin plus tannique ou corsé, Sandrine Garbay refuse en revanche l'idée de vins faits pour les femmes et d'autres pour les hommes.
Arrivée dans un château où la tradition est le maître mot et l'atmosphère des chais quasi-religieuse, la jeune femme espère encore améliorer "la pureté" du produit, "mais tout en respectant le terroir", insiste-t-elle.
Agacée par l'attitude des stars masculines de l'oenologie, promptes à se mettre en avant, Sandrine Garbay est prête à endosser le rôle de modèle pour la jeune génération de femmes oenologues.
Source : AFP
http://www.yquem.fr/
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